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Avertissement important :
Ce dossier est en actualisation permanente à compter du 18 07 2008
ce qui en d'autres termes veut dire que les fichiers existants sont modifiés
en temps réel en fonction des renseignements issus des investigations in situ.


- Dossier associé en cours d'investigations : Décharge de Chambard ( in progress) -
Information = anomymat garanti : contact@next-up.org

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- Mardi 29 juillet 2008 -
Lanceur d'Alerte


Vue partielle Est station d'épuration intercommunale de Romans sur Isère.


Dossier rejets aquatiques FBFC/CERCA du site AREVA

Analyse, reportage et contrôle in situ à la station d'épuration
et ailleurs . . .

Le site nucléaire d’AREVA de Romans sur Isère se compose de deux Installations Nucléaires de Base appelées en abréviation INB.

-  L’INB désignée sous la nomenclature n°63 est exploitée par la Compagnie pour l’Etude et la Réalisation de Combustibles Atomiques (CERCA) qui est une filiale du groupe AREVA.
La  CERCA est spécialisée dans la fabrication d’éléments de combustibles pour les réacteurs nucléaires avec un  taux d’enrichissement en uranium 235 qui peut atteindre 93,5%.

-  L’INB désignée sous la nomenclature n°98 est exploitée par la société Franco Belge de Fabrication de Combustible (FBFC), l’installation est spécialisée dans la fabrication de combustibles nucléaires destinés aux réacteurs nucléaires à eau sous pression du type des centrales nucléaires Françaises avec un  taux d’enrichissement en uranium 235 d’environ 5%.

Ces deux entités possèdent des autorisations réglementaires de rejets radioactifs et chimiques sous forme gazeuse ou liquide.
Il existe pour le site nucléaire d’AREVA de Romans sur Isère un certain nombre de dispositions d’alertes tel que le Plan Particulier d’Intervention (PPI), Plan d'Urgence Interne (PUI) et de contrôles, ainsi que diverses commissions départementales et locales avec au sommet de la pyramide l’Autorité de Sûreté Nucléaire. 
Néanmoins en ce qui concerne le site d’AREVA de Romans sur Isère, la Commission Locale d’Environnement appelée CLE qui est chargée notamment d’apporter des améliorations concernant la sûreté du site nucléaire ne s’est plus réunie depuis décembre 2006.
Suivant la loi du 13 juin 2006 sa substitution par la Commission Locale d’Information appelée CLI aurait du avoir lieu sur décision du Conseil Général de la Drôme, force est de constater que la CLI est toujours inexistante à ce jour.

Concernant l’évènement dit de la fuite radioactive de la CERCA découverte le 17 juillet 2007, les "investigations" en cours démontrent divers dysfonctionnements structurels directement inhérents à la sûreté intérieure et extérieure au site.
Il est d’ailleurs regrettable (à notre connaissance) que ceux-ci n’aient pas été mis en exergue par la CLE ou la CLI. Si les plans de sûreté et d’alerte concernant une contamination radioactive aérienne sur zone ont fait l’objet de toutes les attentions, des anomalies apparaissent en cas de rejets accidentels d’effluents radioactifs liquides, ce qui est l’évidence suite aux constatations de l’incident de ce 17 juillet 2008.

(idem événement SOCATRI = effluents uranifères)


Etude succincte des rejets liquides "normaux" et accidentels "possibles"
du site nucléaire d’AREVA de Romans sur Isère.

- Types de rejets liquides :
A1, A2, A3 - 3 types de rejets liquides normaux existent in situ.
B - 1 type de rejet liquide accidentel possible devrait être soumis à un contrôle ultime.
C - 1 type de rejet liquide accidentel possible devrait être immédiatement analysé pour évitement ou correctif.

A1 - Les eaux contaminées par des effluents radioactifs ou chimiques sont en principe évacuées vers une station de traitement physico chimique de récupération des matières en suspension.
Les effluents résiduels  radioactifs et chimiques réglementaires sont envoyés via un collecteur spécial directement dans l’Isère en aval du barrage de Pizançon, rive droite sous les piles du pont des Allobroges à Romans sur Isère.

Pour l’année 2006, suivant les données du gestionnaire du site nucléaire, les volumes d’effluents rejetés sont :
- Masse volumique globale d’effluents rejetés: 12 447 M³/an soit en moyenne 34 101 Lt/j.
- Activité radioactive Alpha de ces effluents due aux isotopes de l’uranium : 0,37GBq soit 370 Méga Becquerel.

- Masse globale d’uranium rejetée par ces effluents : 3,12 Kg/an soit en moyenne 8, 54 Gr/j.
- Masse globale de fluor rejetée par ces effluents : 50 Kg/an soit en moyenne de 136,98 Gr/j.
- Masse globale d’Azote rejetée par ces effluents : 10,37 Tonnes soit en moyenne 28,42 Kg/j.
- Masse globale de matières en suspension rejetée par ces effluents : 545 Kg/an soit en moyenne de 1,49 Kg/j.

A2 – Les eaux usées dites domestiques sont évacuées dans le réseau de collecte de la ville de Romans pour aboutir à la nouvelle station intercommunale d’épuration.

A3 – En l’absence de tout cours d’eau dans le site nucléaire et malgré un exutoire sur le collecteur spécial avec un bassin de rétention, les eaux pluviales sont elles aussi évacuées dans le réseau de collecte de la ville de Romans pour aboutir à la nouvelle station intercommunale d’épuration.


B - Un rejet liquide accidentel (défaillance) issu de la station de traitement physico chimique de récupération des matières en suspensions est un scénario possible, en conséquence indépendamment des contrôles et alertes in situ,  un contrôle d’alerte ultime (station automatique) devrait avoir lieu au final du collecteur spécial sous le pont des Allobroges à Romans sur Isère.

C – Le scénario de l’évènement du 17 juillet :

Dans la nuit du jeudi 17 au 18 juillet 2008 la FBFC filiale du groupe AREVA informe l’Autorité de Sûreté Nucléaire de la découverte d’une rupture d’une canalisation en PVC située dans une goulotte en béton elle-même fuyarde par sept évacuations, l’ensemble étant recouvert de dalles en béton non étanches.

Cette canalisation fuyarde sert au transfert d’effluents radioactifs ayant un dosage de 2 mg par litre d’uranium artificiel enrichi à 50 % de l'atelier de recyclage de l’entité CERCA vers la station de traitement des effluents.
Il est constaté physiquement que les boues répandues ont physiquement une longueur de plus de 25 mètres sur 25 à 50 cm de haut.

Calculs volumiques et massiques :
- la masse d'uranium artificiel présente contenue dans ce seul dépôt statique s'élève en T instantané environ à 12 Gr (25x0,5x05x1000x0,002).
Le quantitatif global du volume massique d'uranium artificiel étant un rapport du Volume sur Temps. S'il est confirmé que le volume des effluents transféré par la canalisation fuyarde s'élève environ à 50 M³/an, il sera relativement facile de calculer la masse d'uranium artificiel perdue par rapport au temps avec deux migrations possibles, soit dans le sous-sol ou dans un ruissellement avec comme véhiculeur les eaux pluviales.

A ce jour le seul élément manquant afin d'estimer la masse globale d'uranium artificiel perdue est le chiffrage du débit de la fuite.
En tout état de cause en fonction des chiffres communiqués, si l'on considère l'hypothèse saugrenue mais révélatrice d'une fuite totale de 100% du transit des effluents par la canalisation de transfert de la CERCA à la station de traitement le chiffrage maximum s'établit sur une période de 11 ans à :
50 M³/an x 11 ans x 1000 ( en litres) x 0,002 soit 1 100 Gr sur la période considérée !!!

En conséquence les chiffres immédiatement annoncés des rejets de 200 à 700 grammes d’uranium, n’ont évidemment aucune valeur en soit et peuvent même être considérés comme totalement fantaisistes, voire de la désinformation pour rassurer.
(Dossier en cours, voire procédure envisagée).


Dans la nuit 3 inspecteurs de l’ASN se rendent immédiatement sur les lieux et relèvent que :

- Le rupture de cette canalisation daterait, selon l’exploitant, de plusieurs années,
la date de 1997 est plausible.

-  Suivant le communiqué de l’ASN en date 18 juillet 2008 :
" - l'exploitant a pris des mesures correctives destinées à protéger la zone contre les éventuelles intempéries.»
Ce qui signifie en d’autres termes que le lieu de l’événement où se situe la rupture de la canalisation est à l’extérieur, en conséquences soumis aux intempéries. 
Sans aller réaliser les relevés pluviométriques, il est légitime de se poser la question de la finalité depuis plusieurs années des eaux pluviales (ruissellement) in situ qui n’ont pas migré dans le sous-sol (dilution).

 

 

 

 

Le paragraphe précédent A3 apporte une réponse partielle possible :  
"les eaux pluviales sont elles aussi évacuées dans le réseau de collecte de la ville de Romans pour aboutir à la nouvelle station intercommunale d’épuration".


En conséquence un déplacement de contrôle réalisé à la station intercommunale d’épuration à l’arrivée de l’émissaire général de collecte a révélé un signal supérieur au bruit de fond.
Un contrôle surfacique sur les boues va être réalisé pour confirmation.

.

 

Arrivée émissaire de collecte générale à la station épuration


En conclusions (non exhaustives):
- l’événement découvert le 17 juillet 2008 a mis en évidence diverses anomalies (défaillances d'alerte notamment du Plan d'Urgence Interne - PUI), dysfonctionnements (absence de contrôles réguliers), associées à un manque de rigueur de conception (étanchéité pour récupération) qui peuvent générer suite à des contaminations liquides non maîtrisées de lourdes conséquences sanitaires et environnementales possibles.
- l'événement a aussi mis en évidence la nécessité impérative de mise en place immédiate de systèmes de détections automatiques en divers points névralgiques, notamment in situ à l'exutoire du collecteur des eaux dites domestiques et pluviales du site d'AREVA, ainsi qu'au final avant immersion dans l'Isère sous le pont dit des Allobroges du collecteur spécial des rejets des effluents radioactifs et chimiques.

Annexe : La CRIIRAD dans le cadre d’un partenariat avec la collectivité locale de Romans sur Isère réalise depuis plus de 15 ans divers contrôles de l’état radiologique de l’environnement sur zone.
Le poste 3 du premier volet de l’étude environnementale en cours stipule : - "des contrôles au niveau de la station de traitement des eaux usées de la ville de Romans. L’étude a été remise à la municipalité et doit faire l’objet d’une communication publique à la rentrée."

 

 

 

- Vendredi 25 juillet 2008 -

- ASN Dossier demande de reclassement niveau INES -
- cliquer-

 

- Jeudi 24 juillet 2008 -



Reportage HD 28'
Avertissement temps de téléchargement assez long
Lanceur d'Alerte


Etude de cas : Demande à Henri Bertholet, Maire de Romans sur Isère avec interviews
Riverains
et d'Anne Lauvergeon présidente du Directoire d'AREVA en direct à France 3.
- cliquer -

 

- FBFC, une filiale d'AREVA
déjà épinglée par l'Autorité de Sûreté Nucléaire

.

" En conséquence, l'ASN avait demandé à FBFC d'améliorer les performances de sa station de traitement des rejets liquides".



- Questions sur le Combustible / Dispositifs Sûreté
Rapport sur la sûreté

- Fuel Issues / Safety Features / Report


.

 

- Mercredi 23 juillet 2008 -


L'autre réalité qui dérange...
Information sur le nucléaire:
Qui a la confiance de la population ?

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- Mardi 22 juillet 2008 -

la lettre à
Henri Bertholet

Maire de Romans


Script du reportage d'EHS TV News
événement du 18 juillet FBFC /CERCA 
site AREVA de Romans sur Isère.

Monsieur le Maire,

Un nouvel incident nucléaire vient de se produire dans la Drôme à l’usine FBFC / CERCA à dix jours d’intervalle avec celui de la SOCATRI du site nucléaire d’AREVA au Tricastin.

L’origine du site nucléaire de Romans sur Isère remonte à 1962 avec l’installation de la Compagnie pour l’Etude et la Réalisation de Combustible Nucléaire appelée CERCA destinée essentiellement aux réacteurs de recherche et aux sous-marins nucléaires.

En 1977 la  société Franco-Belge de Fabrication de Combustible en abréviation FBFC est créée pour la fabrication de combustible pour les réacteurs nucléaires à eau pressurisée.

Depuis l’année 2007 les entités CERCA et FBFC sont des filiales d’AREVA.

Les matières radioactives et chimiques utilisées par les entités FBFC ou CERCA sont très variées dont principalement de l’hexafluoride d’uranium enrichi en Uranium artificiel type 235. Le site nucléaire a reçu l’autorisation en date de 1999 par le ministère de l’industrie pour mettre en œuvre cet enrichissement de l’uranium à 93,5 % . 
Les capacités maximales de traitement sont d’environ 750 tonnes par an.

La société CERCA présente sur le même site façonne entre autre aussi de l’uranium appauvri à des fins civiles et militaires.

Sur le site se trouvent des zones de stockages de divers produits radioactifs dont dans les années 1994 et 1995 de l’uranium hautement enrichi d’origine américaine, il est probable que ce stock existe encore.  Toujours en 1995 CERCA et la société américaine Général Atomics ont crée une filiale appelée TRIGA présente sur le site de Romans sur Isère dont l’usine comprend principalement un four dit d’hydruration pour la fabrication de combustible métallique à base d’hydrures d’uranium et de zirconium pour les réacteurs de recherche.

Les demandes d’autorisations à l’ex Direction de la Sûreté des Installations Nucléaires appelée DSIN concernant les rejets liquides et gazeux qui intègrent des rejets chimiques sont soumises à enquête publique à partir de 1998.

Depuis l’arrêt des opérations de fabrication de combustibles dans son usine au site nucléaire du Tricastin où est situé la SOCATRI, la FBFC qui exploite une autre usine à Dessel en Belgique a recentré la totalité du processus de fabrication du combustible pour réacteurs à eau pressurisée en uranium enrichi type 235 à son usine de Romans sur Isère.

Voila pour "le décor" du complexe d'AREVA des usines de fabrication de combustible nucléaire de Romans sur Isère qui évidemment produit et retraite des effluents liquides, des déchets solides et des rebuts.

La localisation d’une telle usine nucléaire maintenant située en milieu périurbain à l’est de Romans sur Isère exige dorénavant un suivi environnemental renforcé.

L’usine dite Neptune du site qui traite les effluents liquides uranifères date des années 1998.

L’opacité étant de rigueur il est probable que la fuite ou la rupture d’une canalisation en PVC d’évacuation d’effluents radioactifs découverte le jeudi 17 juillet dans une goulotte en béton recouverte de dalles se situe entre une cuve de recyclage de la CERCA et une station d'épuration qui permet la récupération de l’uranium contenu dans les effluents uranifères.

La réalité est que cette goulotte ou plus précisément ce caniveau est percé de sept évents de décompression dans le sous-sol, sachant que le tuyau fuyard logé dans cette canalisation a déposé un couche d’effluents boueux radioactifs dosés à 2 mg par litre d’uranium enrichi à 50 %,
donc artificiel sur plus de 25 mètres de long et entre 25 à 50 cm de haut, en conséquence nous ne considérons pas qu’il s’agisse d’une petite fuite comme les autorités le sous-entendent.

La durée de la fuite des émetteurs des contaminants radioactifs  artificiels est contradictoire, en effet la direction du site d’AREVA  annonce l’hypothèse que la rupture du tuyau d’effluents uranifères date des travaux de rénovation réalisés en 2006, tandis que l’ASN considère que la fuite a pu se produire dès la mise en service de la canalisation en 1977, ce qui corrobore l’analyse de Next-up organisation avec la mise en activité de la station de traitement des effluents radioactifs  appelée Neptune.

Ceci sous entend :
- que le visuel d'un éventuel débordement du à la fuite de la canalisation était impossible parce que les effluents migraient en permanence dans la terre.
- qu’aucun contrôle n’avait effectué depuis plus d’un an, voire 10 ans !.

Dans ces conditions au-delà des divergences d’évaluation AREVA et l’ASN sur les quantités d’uranium enrichi qui ont migré dans la terre, ceci depuis un temps indéterminé, nous estimons qu’il y a l'évidence d'une totale incohérence avec une possibilité qu’AREVA ou l’ASN puisse annoncer immédiatement le chiffrage du quantitatif de cette fuite d’effluents d’éléments radioactifs artificiels si comme cela est dit cette fuite était pérenne suivant une durée indéterminée pouvant atteindre plus de 10 ans.

En conséquence les chiffres annoncés des rejets de 200 à 700 grammes d’uranium, n’ont évidemment aucune valeur en soit et peuvent même être considérés comme totalement fantaisistes, voire de la désinformation pour rassurer.
[Sondage IFOP pour Le Monde sur la crédibilité de l'information de l'ASN]
 
Quoi qu’il en soit le site d’AREVA de Romans n’est traversé par aucun cours d’eau comme au site nucléaire du Tricastin lieu de l’accident de la SOCATRI.
En conséquence l’hydraulique sur zone est relativement plus simple à analyser puisqu’il n’existe qu’un seul collecteur spécial ou émissaire des eaux sur zone.

A partir de ces constats et de l’analyse officielle de l’accident, notamment qu’il y a une forte présomption, puisqu’il ne peut  en être autrement, comme pour la SOCATRI,  que les rejets uranifères issus du tuyau en PVC fuyard ont non seulement migré dans les couches mollassiques et marneuses du site nucléaire, mais aussi on peut soupçonner leurs éventuelles évacuations par le collecteur, via une station.

En conséquence, il est légitime de faire acte de responsabilité en se posant des questions sur la sécurité environnementale extérieure au site nucléaire de Romans sur Isère, en constatant qu’une pollution environnementale peut être rejetée dans la ville de Romans au pont des Allobroges, notamment suite à un accident.

Que constatons-nous :
Jusqu'à l’année 2000 les effluents liquides du complexe industriel étaient après traitement d’épuration dirigés vers le réseau d’assainissement communal de la ville ou vers la décharge dite de Chambard dans la Drôme notamment pour les fluorures de calcium provenant du traitement des vapeurs d’acides fluorhydriques rejetées.
Cette décharge qui est fermée depuis 1991 en entrepose toujours à ce jour 5 125 tonnes.

Néanmoins sous la pression des associations locales et de la CRIIRAD, lors des grands travaux d’assainissement de la zone dans l’été de l’année 2000, il a été construit un collecteur spécial entièrement souterrain qui du site nucléaire traverse sous une route une partie de la zone industrielle, puis des lotissements pour aboutir en rejet direct dans l’Isère en aval du barrage hydroélectrique de Pizançon, plus exactement dans la ville de Romans entre les deux premières piles du pont dit des allobroges, rive droite.

Ceci est évidemment totalement ignoré de la majorité de la population Romanaise.

Ce collecteur possède un évent de débordement avec un bac de rétention mitoyen à l’usine au cas où il ne pourrait pas remplir son office.

Force est de constater qu’envoyer directement les effluents radioactifs en principe épurés aux normes réglementaires directement du site nucléaire de Romans par un collecteur spécial souterrain sous le pont des Allobroges dans l’Isère peut être une idée "louable", du moindre mal, néanmoins en l'absence de contrôle à la sortie collecteur spécial elle peut permettre éventuellement de camoufler ou de minimiser une éventuelle pollution radioactive accidentelle, c'est une anomalie qui peut avoir de lourdes conséquences.

Même si depuis huit ans ce collecteur spécial rejette des effluents radioactifs en conformité avec la réglementation et même si des contrôles sont réalisés régulièrement, qui peut garantir en l’absence de station automatique de contrôle que lors d’un rejet accident que l’alerte soit immédiatement donnée ?

La sortie du collecteur spécial en totalité souterrain est aussi intégralement immergée dans l’Isère qui a un débit moyen important d’environ 330 mètres cubes secondes, en conséquence en cas d’incident la dilution du contaminant radioactif rendra son évaluation difficile, voire celle-ci pourra passer totalement inaperçue.

Dans ces conditions, il a été évidemment impossible de réaliser ce 18 juillet 2008 le moindre contrôle de radioactivité surfacique sur ces effluents ou de réaliser un prélèvement à la sortie du collecteur dans l’Isère qui est actuellement en hautes eaux.

La seule possibilité de contrôle afin de déterminer s’il y a des traces d’émetteurs de radioactivité dans Romans émanant du collecteur spécial se situe sur l’avant dernier regard juste avant son immersion dans l’Isère.
En effet celui-ci fait l’objet d’une ouverture périodique mensuelle par une équipe de 3 contrôleurs qui viennent réaliser des prélèvements à fin d’analyses.
Or, les riverains ont constaté il y a environ une année que ces contrôleurs sont venus tous les jours pendant un semaine réaliser des prélèvements. Légitimement ils se sont inquiétés et sont allés à la rencontre des contrôleurs qui leur ont répondu simplement:
"une petite fuite, un petit souci".

Dans ces conditions nous avons jugé opportun de contrôler au compteur Geiger Müller s’il y avait une trace surfacique d’émetteurs radioactifs de source type Alpha, Bêta ou Gamma dans la jointure de la plaque d’obturation de ce regard situé sous le pont des Allobroges à Romans.
L’alerte sonore du compteur Geiger émet seulement s’il y a une radioactivité supérieure au bruit de fond, . . . écouter :

. . . / . . .
Alerte sonore de présence de radioactivité avec affichage par Ictomètre à aiguille linéaire: Bruit de fond : 0,3 à 0,8 C/s dans une ambiance inférieure à 0,1 µGγ/h pour les bips d'alerte sonore.
Sensibilité rayonnement Alpha, Bêta, Gamma et X : 4,4 C/s par µGγ/h pour les C/s (Coups / seconde).

Nous ne savons évidemment pas qu’elle est le degré d’étanchéité de la plaque du regard, néanmoins il est légitime d’imaginer que si nous avions accès au tuyau du collecteur spécial nous risquerions d’avoir des surprises désagréables, même dans le meilleur des cas si cette radioactivité reste dans les normes dites légales annuelles.

► Face à ces impossibilités de contrôle nous nous sommes donc rendus chez le seul et le plus proche riverain qui est mitoyen du site nucléaire afin de procéder avec un compteur Geiger Müller à un contrôle global surfacique de rayonnements ionisants de l’eau de son puits.
Ces riverains ne consomment pas l’eau de leur puits d’une vingtaines de mètres de profondeur qui est contrôlé périodiquement, paradoxalement ceci sans obtenir depuis des années le moindre chiffre de relevé de contamination. Néanmoins ce puits sert à l’arrosage du jardin potager.

La première mesure indicative surfacique de l'eau montre toutefois un doublement du bruit de fond, ce qui démontre une trace de radioactivité supplémentaire, même si celle-ci est minime, il serait donc judicieux de procéder immédiatement à un prélèvement afin d’analyse

N'étant plus à un paradoxe près dans cette affaire et contrairement à ce qui est annoncé, en ce qui concerne ce puits mitoyen (le seul d'après le riverain) à l'usine FBFC/CERCA à la date du dimanche 20 juillet 2008 soit à J+3 on ne peut que regretter qu'aucun prélèvement d'eau n'ait été effectué pour analyse !
.


En fonction de ces constats et dysfonctionnements possibles pouvant entraîner de graves conséquences environnementales de contamination radioactive nous demandons à Henri Bertholet Maire de Romans sur Isère de prendre immédiatement les mesures qui s’imposent, notamment en soumettant à l’approbation du prochain Conseil Municipal la demande de création au pont des Allobroges sur le collecteur de l’usine nucléaire d’AREVA  d’une station permanente de contrôle et d’alerte automatique concernant les effluents liquides et les boues actives pouvant être contaminés accidentellement notamment en émetteurs radioactifs alpha.
[J-L Borloo: Sécurité "tout est à remettre à plat"]

Cette station de contrôle étant évidemment gérée par un organisme indépendant comme par exemple la CRIIRAD.

► Nous constatons que paradoxalement ce nouvel  incident comme celui du Tricastin est classé lui aussi officiellement par l’ASN en niveau 1 sur l’échelle internationale des événements nucléaires (INES), c’est à dire comme simple anomalie, ceci malgré l’évidence de rejets extérieurs aux sites nucléaires qui oblige une classification d’un niveau supérieur.

A ce sujet Next-up organisation rappelle qu’il sera engagée une procédure contre l’Autorité de Sûreté Nucléaire en cas de non réponse ou de réponse négative concernant la demande formelle qui a été faite de reclassification du niveau INES de l’incident de la SOCATRI.

Les dérives environnementales de tous niveaux d’AREVA ne sont plus tolérables.
En ce qui concerne l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle doit  mettre en conformité ses actes et extériorisations médiatiques avec la loi numéro 2006-686 du 13 juin 2006, dans le cas contraire il faut qu’elle sache que le temps de l’opacité et de la désinformation sont révolus.

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- Lundi 21 juillet 2008 -
Dossier en cours d'investigation in situ
Rejets liquides à Romans (ville): " Rien ne va plus "

Event et Départ du Collecteur Spécial des effluents du site nucléaire d'AREVA


 

 

- Dossier Évènement du 18 juillet 2008 -

Vue partielle sud usine complexe nucléaire AREVA site de Romans sur Isère.

 

Vue Sud Site nucléaire AREVA / FBFC Romans


Vue Sud/Ouest Site nucléaire AREVA / FBFC Romans

 

Vue Sud/Est Site nucléaire AREVA / FBFC Romans

 

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Extrait
Revue de l'ASN nr 137 de Novembre 2000
Contrôle : les rejets des installations nucléaires

Roland Desbordes, président de la CRIIRAD
Les rejets des installations nucléaires
pollution légale ? pollution légitime ?

Analyse dossier FBFC de Romans sur Isère


 

 

Collecteur souterrain spécial bi-tubes
.


.

Tracé site nucléaire AREVA ► direct Isère

La sortie de l'unique collecteur spécial bi-tubes du site nucléaire d'AREVA
des effluents "épurés" néanmoins radioactifs
"conformes" à la réglementation des rejets
est entièrement souterrain pour aboutir totalement immergée
directement dans l'Isère en aval du barrage hydroélectrique
de Pizançon exactement entre les deux piles du pont
des Allobroges côté rive droite dans la zone
périurbaine de . . . Romans !

 

Départ du site d'AREVA du collecteur Spécial d'effluents


Après un cheminement de plus d'un kilomètre
sous une route dans la zone industrielle, puis résidentielle,
le collecteur spécial d'effluents arrive rive droite de l'Isère
longitudinalement au barrage hydroélectrique de Pizançon.




Arrivée du collecteur spécial
longitudinalement au barrage hydroélectrique de Pizançon


Plaque obturation regard (environ tous les 50 mètres)
Fermeture par 6 boulons INOX Type A2 (non marin)


Détail fermeture boulon inox avec espace libre totalement obturé.


200 mètres plus loin en aval :
Plaque obturation de l'avant dernier regard régulièrement
ouverte pour permettre des prélèvements de contrôles



Détail d'un des boulons (ici en acier galva)
qui témoigne d'une ouverture très récente du regard





Vue amont du point de rejet du collecteur rive droite Isère






Un riverain indique l'endroit exact de la sortie immergée dans l'Isère
du collecteur (émissaire) provenant directement du site nucléaire d'AREVA.


Regard Collecteur Spécial Route Lotissement Romans sur Isère

 

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