LE DÉBAT :

" Du WiFi à l'Hôpital ? "

Au travers le cas concret de "Marie"
du CHU de Strasbourg (vidéo), les échanges de
Dominique BELPOMME Professeur en cancérologie à l'Université Paris-V
Dr Ph. IRIGARAY, coordinateur des recherches scientifique à l'ARTAC
Gaël Informaticien (clinique), Gwen Infirmier, etc . . .

De : Xxxxxxxxx Xxxxxxxxx [mailto:xxxxxxx@xxxxxxxxl@xxxxxx.xx]
Envoyé : lundi 17 septembre 2007 22:45
À : Next-up: Contact
Objet : Copie de la lettre envoyée ce jour même

Copie à
Syndicats FO, CFDT, CGT, Autonome
Médecins du Personnel

Monsieur le Directeur Général,

Au nom de l’ensemble de mes collègues de travail, je vous fais part de notre vive inquiétude face à l’extension du réseau Wifi et l’irradiation passive des patients et du personnel hospitalier par les micro-ondes pulsées.
Je vous rappelle que les effets sur la santé des micro-ondes pulsées sont loin d’être négligeables et qu’aucune étude d’impact sanitaire n’a été réalisée sur les conséquences de l’irradiation Wifi.
A la différence de l’irradiation par les téléphones portables, l’émission Wifi est constante et les effets sont cumulatifs (comme pour la radioactivité).
Je demande l’application du principe de précaution et l’arrêt immédiat de l’extension du réseau Wifi. Cette technologie potentiellement dangereuse peut être remplacée par un réseau filaire Ethernet ou CPL (Courant Porteur en Ligne).
Il serait regrettable que dans un hôpital public, où l’on est censé respecter le droit à la santé, l’on n’accepte pas de répondre à une mesure de salubrité publique.

Cordialement,
Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxxx

PS. Ci-joint quelques documents relatifs à l’irradiation électromagnétique et ses conséquences sur la santé.

De : Xxxxxxxxx Xxxxxxxxx [mailto:xxxxxxx@xxxxxxxxl@xxxxxx.xx]
Envoyé : Dimanche 23 septembre 2007 21:37
À : Next-up: Contact
Objet : Copie de la lettre envoyée ce jour même

Copie à
Syndicats FO, CFDT, CGT, Autonome
Médecins du Personnel

Monsieur le Directeur Général,

Je souhaite ajouter quelques remarques supplémentaires concernant l'irradiation aux micro-ondes pulsées (avant la réunion de la commission CHSCT du xx septembre).
   A la différence des hyperfréquences classiques (radars, télévision), les hyperfréquences utilisées pour la WIFI et la téléphonie mobile sont pulsées, ce qui permet une meilleure pénétration dans la matière. Ces ondes traversent les parois en béton par l'effet pivert. Seul le métal les arrêtent. Les pulsations à basse fréquence sont d'ailleurs la raison des effets désastreux sur le plan sanitaire (mort des cellules, cassures des brins d'ADN, cancers, etc...).
Ces rayonnements sont aussi dangereux que la radioactivité. Une catastrophe comparable à celles du tabac, du sang contaminé et de l'amiante réunis est à prévoir.
   En acceptant l'installation d'une antenne de téléphonie mobile rue Xxxx Xxxx, le CHRU n'a pas mesuré les éventuelles conséquences sanitaires et pénales. Savez vous que les opérateurs n'ont pas d'assurance couvrant les risques d'irradiation? Par conséquent, c'est le bailleur (c'est à dire le CHRU de Xxxxx) qui pourrait être responsable des effets sanitaires et des procès que peuvent entreprendre les riverains.
   Concernant l'installation du réseau WIFI au CHRU de Xxxxxx, je vous signale que chaque borne WIFI est un petit émetteur relais et que l'irradiation totale sera à terme comparable à celle d'une antenne relais GSM. Là encore, les industriels de la téléphonie n'offrent aucune assurance sanitaire et c'est le CHRU qui sera pénalement responsable de l'irradiation massive des malades et de l'ensemble du personnel hospitalier.
   Je tiens également à signaler que la technologie WIFI est d'ore et déjà dépassée. D'ici peu, apparaîtront des bornes VLC (Visible Light Communication), une technologie totalement inoffensive. Des LED transmettent les informations à très grande vitesse sous forme d’impulsions lumineuses. Cette technologie est en voie de validation au Japon.
   Enfin, je vous informe que 3 projets de loi ont été déposés à l'Assemblée Nationale.
Tous limitent l'irradiation passive par les antennes relais d'un facteur de 100 (de 61V/m on passe à 0.6V/m). La technologie WIFI n'échappera pas à ces contraintes.  Toutes les bornes WIFI installées au CHRU deviendront de ce fait illégales puisqu'elles rayonnent un champ électrique de 0.6V/m à 3 mètres de distance. Il faut ajouter qu'un champ de 0.6 V/m est encore dangereux et qu'il faudra prévoir à l'avenir d'autres limitations drastiques ou l'adoption de nouvelles technologies. Continuer à étendre le réseau WFI à l'hôpital serait choisir la voix de la déraison.

  Je demande la création d'une section rayonnement électromagnétique dans le département Environnement de l'hôpital.

Le but de cette section sera de relever les risques électromagnétiques (basse et haute fréquence) dans l'enceinte des bâtiments hospitaliers, de déterminer les actions à entreprendre sur le plan sanitaire et d'informer le personnel des risques encourus.

Cordialement,
Xxxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxxx