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- Compléments d'enquêtes d'études -

 

The official Danish study paper


Dossier Commentaires + Etude INTERPHONE (par traducteur)


420 095 Danois testés : le téléphone portable disculpé



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Magnifique remake de 2001 des opérateurs TeleDenmark et Sonophone
pour seulement 1 million de couronnes, soit environ 150 000 Euro !

Une "grande" étude réalisée au Danemark n'a trouvé aucune augmentation de risque de cancer parmi 451.679 utilisateurs de mobiles de 1982-1995, elle est abondamment commentée dans les médias Français et mondiaux.
En conclusion il est même annoncé statistiquement des diminutions significatives de cancers chez les utilisateurs!.

Nous pouvons lire les conclusions et les recommandations du résumé qui sont comme suit :
« En conclusion, nous n'avons trouvé aucun grand risque de tumeurs de cerveau, de neurinomes de l’acoustiques, de tumeurs salivaires de glandes, de tumeurs de l'oeil, de leucémies ou de cancers globaux, dans tout le pays concernant cette étude de cohorte des abonnés au téléphone cellulaire du Danemark.»
Bref, la téléphonie mobile, c’est la santé assurée, dormez tranquilles braves gens . . . sans sommeil paradoxal.

Nous avons retranscrit certains commentaires de Powerwatch sur quelques questions sérieuses d’un certain nombre d'aspects de cette étude, et croyons qu'en raison de la composition des "scientifiques"  de cette étude qu'elle ne pourrait pas probablement, mais évidemment par avance trouver un seul effet, comme d’ailleurs leur précédente étude de 2001 qui avait été exactement identique et qui avait été déjà très sévèrement critiquée par le Pr C. Johansen  !

Dans cette étude il y a certains résultats que nous trouvons plus que soupçonneusement, voire sûrement être de faux résultats évidents.
Premièrement, le problème le plus important est comment « les utilisateurs réguliers de téléphone portable » sont choisis. Il n'y a aucun problème dans la logique qu'ils ont employée pour choisir les 450k personnes de leur étude, tant qu’ils y étaient ils auraient pu mettre deux zéros de plus afin d’augmenter leurs crédibilités et surtout l’impact médiatique ! Car ce remake passe bien dans les médias, et surtout détourne l’attention sur les vrais problèmes, voire créé une polémique stérile qui arrange bien les telcos (ensemble de industriels des télécommunications du sans fils).

Nous conviendrions évidemment que ces 450 k personnes sont susceptibles d'être des utilisatrices régulières de téléphone, c'est-à-dire, si nous acceptons que la base choisie pour cette étude correspond à un niveau « régulier » déterminé soit : 1 appel téléphonique par semaine pendant 6 mois . . . cela pourrait faire sourire, s’il n’y avait pas d’enjeux sanitaires.

Cependant, ils l'ont comparé aux statistiques nationales de cancer sur cette base, et afin d'être vraiment précis cela impliquerait qu'ils le comparent à un groupe efficacement « non exposé » si nous devons juger l'augmentation relative du risque.
En regardant et en analysant le commencement de leur « étude et méthodes », nous constatons qu'ils ont à l'origine fait prendre 723.421 enregistrements de tous les abonnements de téléphones cellulaires pendant la période 1982-1995. Sur ces derniers, 102.819 enregistrements ont été exclus en raison de la duplications (changement d'adresse par exemple), laissant 620.602 personnes dans leur base d’échantillon.
Ils ont alors exclu 200.507 abonnements qui étaient des abonnements « de types professionnels » en sus avec tous les abonnements dont les personnes ne pouvaient être identifiées.
Ainsi plus de 30% des utilisateurs, représentant la majorité « des utilisateurs actifs » ont été exclus !.

Ceci n’est pas sérieux, un tel échantillon n’est absolument pas représentatif.

Ils ont également ignoré tous les utilisateurs de téléphones portables qui ont commencé leurs contrats après 1995 (la plupart des utilisateurs de téléphones portables dans le pays sont maintenant dans cette catégorie) et surtout ont ignoré tous les gros utilisateurs de "téléphone de hors forfait".

En conséquence, le groupe de référence inclura au moins autant (et probable considérablement plus, à moins qu'il y ait vraiment moins de 16% de la population Danoise qui utilise un téléphone portable) d’utilisateurs de téléphone portable en tant que groupe censément exposé.
Au final, naturellement le groupe de référence de 450 k apparaîtra comme un échantillon considérable avec un résultat évident de près de 1.0 (aucun risque accru) ce qui n’est donc pas une surprise dans ces conditions.

C’est exactement pareil que les contrôles « officiels » de mesures des antennes relais de l’ANFR en France, cela ne sert strictement à rien, car nous pouvons avec 100% de réussite vous donner par avance tous les résultats, même ceux de 2007, . . . car ils sont immuables : "les mesures sont inférieures de 10 à 50 fois par rapport au décret 2002-775". Mais l’ANFR sait-elle qu’une irradiation pérenne conforme aux 61 V/m du décret tue l’humain ? Idem que cette étude, ceci n’est pas sérieux.
En France les seuils de 41, 58, et 61 V/m ne prennent en compte seulement que les effets dits thermiques, c'est à dire brûlures et échauffement, ces seuils ont été pris en dépit du bon sens dans les conditions que nous savons en ignorant de nombreuses études scientifiques et celles du rapport du Parlement Européen. Le principe de précaution est appliqué à charge, exactement à l'inverse des attendus de la charte constitutionnelle sur l'environnement, et d'autres termes plus clairs, ce n'est qu'après avoir découvert le risque et la crise sanitaire, ou . . . la crise politique tout court, que contraint et forcé les seuils seront rabaissés.
Dans peu de temps, il ne fait aucun doute que les responsabilités de chaque "acteur" devront être définies.

Deuxièmement, cette étude Danoise va au delà de tous les espoirs permis, le téléphone mobile serait "un remède miracle" contre la maladie. Les "scientifiques" de cette étude n'ont pas seulement constaté réellement que les téléphones n'avaient aucun effet, mieux, ils ont trouvé un effet protecteur pour certains types de cancer. Hors des 18 différents types de cancers examinés, ils ont constaté que l'utilisation prolongée de téléphone portable a protégé réellement l'utilisateur contre 7 des catégories de cancers, et que cet effet protecteur était statistiquement significatif.

Tant que nous y sommes, autant en rajouter une bonne couche : "ces effets protecteurs ont été trouvés dans les cancers qui ne seraient pas normalement associés à l'utilisation de téléphone mobile (cancer de poumon, cancer de foie, cancer pancréatique par exemple". Si nous avons bien compris, par déduction, il y aurait donc des cancers qui seraient associés à l'utilisation de téléphone mobile . . . tels propos démontrent que ces scientifiques en arrivent même à perdre totalement "les pédales".

Scientifiquement si le téléphone portable avait un effet protecteur du cancer par exemple, au vu du nombre des utilisateurs de portables nous devrions avoir une chute phénoménale des cancers.

Les problèmes des ces "pseudo scientifiques" c’est qu’ils feraient mieux de lire les statistiques qui démontrent exactement l’inverse et pas de chance pour eux, c’est justement les tumeurs du cerveau qui sont en très forte progression et qui arrivent en tête dans tous les cas des cancers dit environnementaux en 2006 !.
Si en France l’INVS dans son dernier rapport (en page 11) sur l’état des cancers en lien avec l’environnement n’y voit aucune coïncidence :" De plus aucun facteur de risque classique ne paraît impliqué dans ces tumeurs", nous sommes en droit de penser que nous en arrivons à des sommets d’incompétences. (Dossier sur l'ouverture de la BHE avec le téléphone mobile)

Toute cette étude Danoise semble être non seulement plus que défectueuse dans la conception, et l’incompétence est totale. Par contre en ce qui concerne l’impact médiatique généré à hauteur d’un million de couronnes par les deux opérateurs de téléphonie mobile Teledenmark et Sonophone sponsors de cette pseudo étude à ces "pseudo scientifiques" John Boice et ses collègues, ce subterfuge de l’industrie (telcos) est incontestablement une réussite pour cette très modeste mise de fond.

Ce n’est malheureusement pas un coup d’essai (idem en 2001) ... , mais il y a plus grave dans cette affaire, le journal de l’institut national du cancer qui publie cette étude pour la "blanchir" est lui aussi financé par l’industrie !
De ce fait il compromet et retarde des avancées significatives sur cette importante question de santé publique.


En savoir plus ?

Le Dr George CARLO a réalisé une excellente synthèse très détaillée (en anglais)
sur la prévarication (corruption) concernant cette étude Danoise.