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- ASN Dossier reclassification niveau INES -
- cliquer-

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- Vue Générale du site nucléaire du Tricastin -







 


- 24 Septembre 2008 -
- Médias : photos disponibles libres de droits en HD, sans incrustation. -

Photo EHS TV News : Bollène, rond point d'accès au site nucléaire du Tricastin.

Les deux tours de refroidissement des 4 réacteurs nucléaires du site EDF du Tricastin.

Vue générale des bâtiments des 4 réacteurs du site nucléaire EDF du Tricastin au bord du Rhône.

Vue du Chemin des Sablons et de l' Autoroute A7 face au bâtiment d'un réacteur du site nucléaire EDF du Tricastin.



Vue des bâtiments des 4 réacteurs EDF de la centrale nucléaire du Tricastin.

 

- Mardi 9 septembre 2008 -


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. .0
09 09 2008
Incident Nucléaire Réacteur en cours
Centrale EDF DU Tricastin










- Vendredi 25 juillet 2008 -

- Contaminations au Tricastin,
quatrième incident dans le nucléaire français en 15 jours

 

A la Une : Tricastin 92 légères contaminations
I
incident au Tricastin
.
SOCATRI : Informations, indemnisations et avenir

 

 

- Samedi 19 Juillet 2008 -

Information sur le nucléaire:
"Qui a la confiance de la population ?"

 

 

- Vendredi 18 Juillet 2008 -



Le dossier complet (cliquer)

 


*Mardi 8/07 360 Kg. Jeudi 10/07, sans explication sur le mode de calcul du volume des 30 M³ d'effluents d'uranium
en débordement dosée à 12 gr/l, la quantité était ramenée à 75 Kg (6 M³), . . .puis le 11/07 à 230 Kg.

 

- Jeudi 17 Juillet 2008 -

- Sur la zone du Tricastin certains points restent contaminés à des teneurs inexplicablement plus élevées, allant jusqu'à 60 microgrammes, voire même jusqu'à des niveaux 10 fois supérieurs à celui recommandé par l'OMS !.

- On apprend que des drainages ont  déjà été effectués pour évacuer la contamination artificielle vers le Rhône du tumulus de déchets militaires du site nucléaire du Tricastin !!!
Au total, ce sont 15 000 m³ de déchets (soit 760 tonnes) qui reposent dans ce tumulus face au Rhône et ils resteront là encore longtemps à en croire le représentant d'Areva.

Désinformation : Contrairement aux déclarations de Christian Barandas directeur de l'unité chimie d'AREVA qui déclare que ce tumulus est stable, la contamination de la nappe sous ce tumulus avait toutefois conduit, de 1980 à 1998, à son pompage vers le Rhône à des fins de drainage.

Le Rhône avec un débit moyen de 1700 m³/s est donc bien considéré par certains comme un fleuve poubelle pouvant "digérer" toutes les pollutions, PCB incluse

 

A la Une : BOLLÈNE / SOCATRI
La justice saisie d'une enquête
Uranium Tricastin: des zones d'ombre demeurent

.

Next-up : Photo Haute Définition SOCATRI 3170x2190


 

 

 

- Mercredi 16 Juillet 2008 -

 


Le lettre à L'ASN
Annexe PPI
Plan Particulier d’Intervention
Site Nucléaire du Tricastin.

 

- Mardi 15 Juillet 2008 -



A la Une : BOLLÈNE / SOCATRI
Le nucléaire "discrédité"




Décision n°2008-DC-0104 / SOCATRI / . . . "des cuves remplies d’effluents uranifères restent fuyardes ou sont démunies de rétention"

Décision n°2008-DC-0105 / SOCATRI / . . ."Considérant qu’une partie de la pollution s’est infiltrée dans les sols et qu’une autre partie s’est déversée dans la rivière « la Gaffière » et le « Lauzon »






Next-up organisation

 à

Monsieur Charles-Antoine Louët
Autorité de Sûreté Nucléaire
Chef de la Division de l’ASN de  Lyon
2, rue Antoine Charial
69426 Lyon Cedex 3

Le 16 juillet 2008,

- Objet : Demande de re-classification niveau INES (Échelle internationale des événements nucléaires) de l’événement usine SOCATRI sise sur le site nucléaire du Tricastin en date de la nuit du 7 au 8 juillet 2008.

-  Recommandé A/R.                                                               

-  Copie à Monsieur Jean-Pierre Drevet, Préfet du Vaucluse.

 

Monsieur le Chef de la Division de l’ASN de  Lyon,

- Considérant, qu’officiellement l’ASN stipule : « Tous les événements significatifs pour la sûreté nucléaire sont déclarés par les exploitants sous 24 heures à l’ASN, avec une proposition de classement dans l’échelle INES soumise à son approbation. L’ASN demeure seule responsable de la décision finale de classement ».

- Considérant, que l’ASN dans son communiqué officiel en date du 09 juillet 2008 concernant l’événement ci-dessus désigné, dit de la SOCATRI, stipule en classification provisoire INES le niveau 1 soit ANOMALIE, malgré une désignation générique sous le terme incident : 
 « L’ASN a provisoirement classé cet incident au niveau 1 de l’échelle INES ».

- Considérant, que l’ASN dans son communiqué en date du 11 juillet 2008 concernant l’événement ci-dessus désigné, dit de la SOCATRI, a supprimé la mention provisoire du classement INES au niveau 1 de l’évènement et extériorise sa communication officielle en ces termes : « L’incident est classé au niveau 1 de l’échelle INES ».

- Considérant, qu’il est légitime d'admettre que l’évidence à ce jour est claire, qu’il ne s’agit nullement d’une anomalie classée au niveau 1 de l’échelle INES, mais belle et bien en fourchette basse d’un incident de niveau 2, voire de niveau 3 ou 4 au minimum (provisoire) car ayant eu un impact à l’extérieur du site (migration).                                                               

Néanmoins, en surplus conformément aux définitions précises de la nomenclature du niveau 4 de l'échelle INES de l'ASN : "Conséquences à l’extérieur du site : Rejet mineur : exposition du public de l'ordre des limites prescrites", ce qui est au minimum aussi l’évidence puisque globalement l’incident ou l’accident n’a pas été confiné à l’intérieur du site, mais il y a eu belle et bien extériorisation de la contamination radioactive du site nucléaire.

- Considérant, que Next-up organisation a un intérêt à agir conformément à ses statuts avec éventuellement d’autres entités (personnes physiques ou morales) par rapport à leurs lieux d’habitations vis à vis de la contamination de l'eau notamment en corollaire au délai d'alerte.

- En conséquence, demandons  expressément, formellement, néanmoins "sans engagement" par la présente, à l’ASN de re-classifier dans les meilleurs délais, même provisoirement sur l’échelle INES le niveau de  l’événement ci-dessus désigné, dit de la SOCATRI.

- Précise qu’en cas de non réponse ou réponse négative à cette demande, le Conseil d’Administration de Next-up organisation sera saisi afin de prendre par délibération les dispositions qu’il jugera utiles et le fera savoir soit directement ou par son avocat à Monsieur Charles-Antoine Louët, Chef de la Division de l’ASN de  Lyon.

Vous en souhaitant bonne réception pour suite à donner.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Serge Sargentini
Président de Next-up organisation. 

 

- Annexe :                                                                              
Concerne Arrêté Préfectoral et Plan Particulier d’Intervention (PPI) du site AREVA Usine Georges Besse.

D’autre part, nous sommes en total désaccord avec la note de position de l’ASN de Jean-Christophe Niel Directeur Général de l’Autorité de Sûreté Nucléaire en date 11 juillet 2008 à l’attention du Préfet du Vaucluse.
Cette position de l’ASN étant référencée dans la nomenclature ayant servie de base à l’élaboration de l’arrêté Préfectoral N° SI2008-07-11-02230-PREF, notamment en reprenant l’expertise de l’IRSN concernant : « …/… à l’exception de la baignade et de la pêche dans les rivières « Gaffière » et «  Lauzon » et les prélèvements d’eau dans une bande de 100 mètres située de part et d’autre de ces rivières au sud du site nucléaire du Tricastin.
Après analyse, l’ASN est en accord avec cette expertise.                              
Cependant . . ./ . . . ».

Nous considérons que cette analyse démontre une totale méconnaissance du schéma hydraulique de la zone sud globale dépendante du Lauzon. L’évocation d’une bande d’exclusion de 100 mètres peut laisser supposer à la population que le LAUZON est un cours d’eau parfaitement canalisé jusqu’à son embouchure dans le Rhône ce qui est exactement le contraire : en effet le Lauzon possède une multitude de veines (dérivations) qui essaiment son eau sur des distances souvent supérieures à 1000 mètres de part et d’autre de ses deux rives.                

En ce qui nous concerne, cet arrêté Préfectoral comporte donc de graves lacunes que nous considérons comme des fautes qui sont à rattacher à la non prise en compte dans la nomenclature du Plan Particulier d’Intervention (PPI) spécifique au site nucléaire de Tricastin de spécificités particulières concernant l’hydraulique in situ.

Nous pensons légitimement que le Plan Particulier d’Intervention (PPI) du site nucléaire du Tricastin doit être immédiatement revu en fonction d’une contamination par une source radioactive de type LIQUIDE avec ou sans "véhiculeur" accélérateur de la dissémination.
                                                                               
Au final, nous constatons que le fait d’avoir toujours à ce jour laisser l’intégralité des vannes des canaux du Lauzon (veines/dérivations d’irrigation) ouvertes du principal vecteur de la contamination radioactive sur la zone sud lors de l’évènement dit de la SOCATRI du 8 juillet 2008 est une anomalie "inqualifiable" qui risque d’avoir de lourdes conséquences ultérieures.

 

Dossier : Contamination Hydraulique (In progress / cliquer)




 

- Lundi 14 Juillet 2008 -

FUITE D'URANIUM À SOCATRI (TRICASTIN)
Une partie des interdictions levée



.Demande formelle à l'ASN de réévaluation de la classification INES.


AREVA SOCATRI Site nucléaire du Tricastin
Usine Georges Besse - cliché NUO 08 07 2008.
 
L’INES (International Nuclear EventScale) est l'échelle internationale des événements nucléaires qui sert à mesurer la gravité d'un accident nucléaire.

Pour mesurer la gravité d'un événement, et notamment savoir s'il peut être qualifié d’anomalie, d'accident ou d'incident nucléaire, une échelle internationale appelée INES en 8 niveaux de gravité  (graduée de 0 à 7) a été définie.

Cette échelle est utilisée depuis 1991 (depuis 1999 pour les transports en France), ce qui signifie que la plupart des accidents (niveau supérieur ou égal à 4) ont été classés après coup. Le niveau 1 est qualifié d'anomalie et le niveau 0 d'écart.
La question de la classification du niveau est une question qui peut avoir des répercussions importantes notamment aux niveaux des responsabilités et conservatoires vis à vis des droits concernant d’éventuels dommages ultérieurs de toutes natures qu’ils soient biologiques, sanitaires sur l'ensemble du vivant ou environnementaux.

Cet aspect doit être immédiatement clarifié notamment en fourchette basse en fonction de l’évidence, ceci pour éviter toute polémique, avec possibilité d’ajustements ultérieurs.

Que dit l’ASN dans son communiqué en date du 9 juillet concernant cette classification :
.

"L’ASN a provisoirement classé cet incident au niveau 1 de l’échelle INES".


Que dit l'ASN dans son communiqué en date du 11 juillet concernant cette classification :
.

"L’incident est classé au niveau 1 de l’échelle INES".
.

Lors de la conférence de l’ASN Lyon du Vendredi 11 juillet 2008 soit à J+4, la classification au niveau 1 sur l’échelle INES est toujours retenue, néanmoins la mention provisoire a disparue, c'est-à-dire en d’autres termes cet incident ou accident est considéré officiellement, sauf avis contraire, toujours comme une anomalie.

. . . . . . . .. .. . .. . . . . . - Echelle INES simplifiée -

ZOOM

L’évidence à ce jour est claire : En ce qui nous concerne il ne s’agit nullement d’une anomalie classée au niveau 1 de l’échelle INES, mais bel et bien en fourchette basse d’un incident de niveau 2, voire du niveau 3 au minimum (provisoire).
Néanmoins, conformément aux définitions précises de la nomenclature des niveaux INES, celle du niveau 4 est explicite : " Accident  n’entraînant pas de risque important à l’extérieur du site" et concernant la nomenclature du niveau 4 de l'échelle INES de l'ASN "Rejet mineur : exposition du public de l'ordre des limites prescrites", ce qui est au minimum l’évidence concernant le cas spécifique de l’affaire de la SOCATRI en date du 8 juillet 2008 puisque l’incident ou l’accident n’a pas été confiné à l’intérieur du site, mais il y a eu belle et bien extériorisation de la contamination radioactive du site nucléaire du Tricastin.

Il est toujours possible de discuter d’une évaluation, mais dans le cas présent le niveau de classification par l’ASN en simple niveau 1 d’Anomalie est totalement erroné (minimisé).

En conséquence nous demandons à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) de réévaluer officiellement, même provisoirement la classification sur l’échelle INES de l’incident ou l’accident dit de la  SOCATRI en date du 8 juillet 2008 sur le site nucléaire du Tricastin.
.

(Cette demande a été transmise à l'ASN le dimanche 13 juillet 2008 par courrier électronique avec confirmation par voie postale en recommandé avec accusé de réception ce mardi 15 juillet 2008 )

Ester en Justice :
Si une telle demande n’était pas prise en compte, conformément aux statuts [extrait JO] de l’organisation qui "pour atteindre ses buts est habilitée à ester en justice" et après délibération du Conseil d’Administration, Next-up organisation qui a un intérêt à agir se réserve la possibilité d’engager une procédure sur ce point précis dans les plus brefs délais.

Nb "Intérêt à agir": les irradiations Ionisantes sont une composante du spectre électromagnétique.

 

 

 

 

- Samedi 12 07 2008 -


Les Unes :
Tricastin: Conséquence de la fuite d'Uranium

- La station condamnée
- SOCATRI devra fermer une station
- Tricastin : L'ONG "Next-up" accuse
- SOCATRI " prend acte de la décision"
- La CRIIRAD : interview Roland Desbordes

 

 


 




* Toutes les alertes ont été trop tardives, trop de dysfonctionnements et actions inadaptées.
L'évidence : carences du plan d'Alerte (à reconsidérer) concernant l'hydraulique de la zone.

 

La Une

 

Vendredi 11 juillet 2008 "La Journée Historique" et

la "découverte" de l'ampleur du désastre . . . "en cours ?".

(Non exhaustif et chronologie indicative).

10h - Déclaration de la CGT : "La SOCATRI est une entreprise à la dérive".

11h - Incroyable : On apprend que lors de son inspection de jeudi que l'ASN a constaté qu’une cuve fuyait toujours . . . dans un bassin de rétention non étanche !!

Nouvelle révélation, retour au 230 Kg d'uranium qui se sont répandus au total, mais seulement un tiers soit 75 Kg se serait échappé à l’extérieur du site nucléaire, . . .  selon la SOCATRI !.

12h -
Communiqué très complet de la CRIIRAD ( PDF cliquer)
Surprise, l’analyse du Laboratoire d’Analyse de la Drôme révèle la présence d’atomes de masse 236 ce qui suggère la présence d’uranium 236. Si ce résultat était confirmé, il démentirait les affirmations de la SOCATRI sur la présence exclusive d’uranium à composition isotopique naturelle (pas d’uranium artificiel et 0,7% d’uranium 235).

13h -  A Lyon,
 l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN)
impose à la SOCATRI l’arrêt de ses activités.

"La SOCATRI est sommée de suspendre son activité" (cliquer)

L'ASN note "une série de dysfonctionnements et de négligences humaines qui n'est pas acceptable", ayant entraîné un incident "assez inédit" par son ampleur.

Action Judiciaire  :
L'ASN va transmettre un procès-verbal de ces constats dans les prochains jours au Procureur de la République de Carpentras.

 

Charles-Antoine Louët, responsable de l'ASN. Conférence de presse de Lyon 11 juillet 2008

"L'accident est intervenu lors d'un transfert entre deux cuves, une vanne défaillante a entraîné le débordement d'une cuve dans un bac de rétention fissuré, qui a fui à son tour. L'ASN souligne qu'une alarme s'est déclenchée lundi à 19H00 pour signaler qu'une cuve était trop pleine, mais l'exploitant n'a pas réagi.
Le bac de rétention fissuré depuis le 2 juillet n'a pas été réparé alors que l'exploitant connaissait l'existence de cette fissure, l'alarme n'a pas été suivie d'une inspection suffisante, les pouvoirs publics n'ont pas été prévenus aussi tôt qu'ils auraient dû.
Environ 20 m3 d'effluents uranifères ont alors fui dans le bac de rétention, fissuré par un engin de chantier une semaine auparavant.
La direction a constaté dès 23H00 la présence d'effluents dans une zone voisine, mais n'a déclenché un plan d'urgence que mardi à 05H30", a déclaré Charles-Antoine Louët, responsable de l'ASN de Lyon, lors d'une conférence de presse.

14h - L’ensemble des  Associations écologistes se sont étonnées de ces retards et estiment que la SOCATRI a délibérément dissimulé l'incident (alerte à la population T+ 12h)

16h - La CRIIRAD qui pourrait porter plainte contre la Société SOCATRI filiale d'AREVA, a réclamé la publication de la composition exacte du liquide qui a débordé et des analyses menées depuis. L’association pourrait également porter plainte contre l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a précisé cet après-midi René Debordes, président de la CRIIRAD.

17h - A Lapalud faute d’eau des entreprises ont du interrompre leurs activités. Les agriculteurs qui ne peuvent plus irriguer les cultures surtout en cette période sont inquiets.

18h - Le Ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo estime que la situation était "stabilisée".

20h - TF1 diffuse au JT un reportage. "L'incident serait-il plus grave qu'annoncé ?"

20h - France 2 diffuse au JT un reportage sur l’état de la situation et pose la question sur les dysfonctionnements.

20h 50 - Le réseau sortir du Nucléaire va porter plainte contre l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), pour "rétention d'information", reprochant à l'autorité de contrôle d'avoir tardé à prévenir la population.

 

 


Come back . . . 4 jours auparavant, soit le 4 juillet 2008 !.

La Drôme prête à accueillir le 2éme réacteur EPR

 

.
.

.
.Reportage in progress

Quelques heures après l'accident, dans la nuit une équipe d'EHS TV News
s'est presque trouvée nez à nez vers les canaux de récupération
des eaux pluviales, sur la zone sud de la SOCATRI avec des contrôleurs
pour des prélèvements, nos regards se sont croisés, pas un mot échangé,
mais la caméra filmait !!!

Vers une heure du matin,
plusieurs kilomètres au sud de la centrale nucléaire
lors d'une autre mesure de radiation en pleine campagne sur Le Lauzon
nouvelle rencontre avec des contrôleurs pour des prélèvements.

Le Lauzon avec ses 12 km (environ) et
ses canaux de dérivations annexes est le vecteur essentiel
de la contamination de la zone et vers . . . Le Rhône.


Dans la nuit de mardi, Michel qui est propriétaire d'un lac poissonneux explique le principe de l'hydraulique de son alimentation par une conduite forcée souterraine provenant du Lauzon. Quelques heures après l'accident il est constaté globalement sur la zone des Hauts Grèzes
un doublement du bruit de fond. 4 jours après l'accident, soit le vendredi 11 juillet
des prélèvements ont enfin été effectués dans son lac . . .

La propagation de la contamination radioactive dans la zone agricole et
d'habitat diffus s'est effectuée majoritairement par l'essaimage des multiples
canaux d'irrigation dont les vannes sont restées toutes grandes ouvertes.
L'estimation de cet essaimage et du cheminement des effluents radioactifs
avec une évacuation partielle vers le Rhône en aval de Pont-Saint-Esprit
se sont effectuées en quelques heures . . .

L'Alerte a été donnée à la population riveraine plus de 12 heures après
l'accident que nous classons au niveau 4 sur l'échelle INES.

C'est une faute inexcusable des autorités.
La chaîne de responsabilité ne s'arrête pas à la seule d'appréciation
de la gravité de l'accident par les responsables en postes à la SOCATRI
qui le mardi 8 juillet à 2008 à 7h30
" . . . laissait à penser que les effluents n'avaient pas quitté l'exploitation"

Penser est toujours subjectif !!!

Se tromper sur l'évaluation environnementale de l'accident
peut être Admissible,
Mais le choix fait de ne pas ALERTER immédiatement
par mesure de simple précaution préventive
est une faute inexcusable.

De plus le plan d'Alerte
IN SITU
concernant un contamination extérieure
par une source radioactive liquide
comporte de graves carences
il est totalement à reconsidérer en fonction
de la spécificité hydraulique
de la zone du site nucléaire du Tricastin.

 

L’essentiel de la synthèse sur cet incident environnemental :

- l'Incident :
Mardi vers 4h des débordements d'effluents d'uranium naturel se sont déversés sur le sol (12 gr d'uranium par litre soit 300 000 Béquerels/litre), d'une quantité évaluée dans une cacophonie à 30 m³, puis à 6,25 m³, puis encore sans explication de calcul à18 m³.
Ce qui est "pareil" puisque nous sommes en présence de plusieurs dizaines de fois
au-dessus du niveau annuel autorisé, soit de 360 à 75 Kg d'uranium.

- L'Alerte interne :
Mardi 8 juillet à 7h30 l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) est prévenue d'un incident soit disant classé au niveau 1 sur une échelle de gravité INES qui compte 7 niveaux.

- L'Alerte externe (Population):

Mardi 8 juillet dans l'après-midi, manifestement trop tardive.

- Analyse :
La contamination de la zone s’est déroulée dans une fourchette estimée à T +1h pour la zone proche  in situ  et moins T+ 6h pour le reste de la zone sud comprise entre le Rhône et le canal du Rhône.
Après cette période on peut considérer que la dilution sur zone était achevée, donc son impact difficilement contrôlable, (mesures différentielles entre le bruit de fond et le surplus).

L'autre problème étant que l’uranium n’est pas soluble naturellement il est donc dissous dans une solution chimique d’acide, la composition de cette solution n’a pas été communiquée, quoi qu’il en soit elle représente de part son volume (18 ou 30 m³)  à elle seule une pollution chimique environnementale supplémentaire certainement pas majeure, mais conséquente. Ce volume ayant servi de véhiculeur à la contamination radioactive sous forme liquide.

- "Minimisation" de la Gravité de l'INCIDENT qui est en réalité un ACCIDENT.
L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) s'extériorise en classant cet incident en ANOMALIE soit au niveau 1 sur l'échelle de gravité des événements nucléaire INES.
Ceci est totalement faux !
C'est un ACCIDENT au mieux de niveau 4, n'entaînant pas de risque majeure important à l'extérieur du site, voire au pire de niveau 5, entraînant un risque à l'extérieur du site.

Constatations :
- Si l’alerte avait été diffusée immédiatement, ceci quel qu’en soit son niveau, il aurait été possible d’éliminer au maximum son impact environnemental sur la zone aquifère de surface et globalement sur la nappe phréatique, ceci par le fort courant du Lauzon et autres cours d’eau en fermant immédiatement toutes les prises (vannes) de dérivations afin  d’éviter dans les heures qui ont suivi son essaimage par tous les canaux d’irrigation adjacents.

Le rapport temps/évacuation est fondamental pour le quantitatif d’absorption dans la nappe phréatique, cette contamination n’aurait tout de même pas pu être évitée, mais minimisée.

- En conséquence, puisque tout retard dans l’alerte permet de minimiser, voire d'annihiler le mesurable de la contamination radioactive environnementale générée qui s'est rapidement diluée dans le bruit de fond,
en ce qui nous concerne,
il est légitime de penser que l'alerte tardive de l’autorité de sécurité nucléaire n’est pas le fruit ni du hasard, ni de l’incompétence, mais peut être d’une stratégie.
Dans ce cas, c'est une faute qui peut avoir ultérieurement de lourdes conséquences biologiques, voire sanitaires.



- France's Areva says uranium leaked into river.

- Uranium solution spill at Tricastin

 

3







 

L' essentiel : le cheminement de l'uranium
sur les 12 Km du Lauzon vers le Rhône
Le Lauzon est une petite rivière d'environ 5 mètres de large et 50 cm de profondeur, qui malgé une
faible pente est caractérisée par un fort courant. Le Lauzon se jette dans le Rhône en aval de Pont-Saint-Esprit.

Le Lauzon a de nombreuses ramifications souvent destinées à l'arrosage pour l'agriculture. La nappe phréatique se
situe environ en moyenne à 3,5 mètres du sol, en conséquence les nombreuses gravières sur zone sont transformées en lacs.


 



L'émissaire de la Mayre Girarde mitoyen à l'Est de SOCATRI,
quelques heures après le déversement,
un fort courant est constaté et une mesure de radioactivité globale négative.






Compteur Geiger Müller
de détection et de localisation de source radioactive ambiante et surfacique,
étalonné avec fiche de mesures et conforme à la norme CEI 325.
- Principales Caractéristiques -
Bruit de fond :
0,3 à 0,8 C/s dans une ambiance inférieure à 0,1 µGγ/h avec bips alerte sonore.
Sensibilité rayonnement Alpha, Bêta, Gamma et X :
4,4 C/s par µGγ/h pour les C/s (Coups / seconde).
Sensibilité de mesure de l'intensité de la contamination Bêta surfacique :
calculée par rapport au rendement sur 2π du nombre d'impulsions
délivrées par le détecteur et le nombre de Bêta (ou d'Alpha) émis sur la source sur 2π.
Radio isotopes Emetteurs α, ß, γ
Rendement sur 2π - Réponse en c/s par kBq.
Limite d'énergie ß détectable : Limite Inférieure > 30 keV
Affichage Ictomètre linéaire à aiguille 3 gammes 10, 100, 1000 c/s.

 

 


Ci-dessous:
Photo Montage Canal longitudinal de récupération d'eau à SOCATRI,
au centre conduite transversale aérienne d'évacuation vers le lac du Trop Long face à SOCATRI.
Photos-ci dessus :
mesure surfacique négative en ce point précis des boues dans le canal d'eau pluviale longitudinal à SOCATRI.



 

Photo : La nuit, au même moment et au même endroit dans les canaux
face à SOCATRI
une équipe de contrôle réalise elle aussi des prélèvements !!!

Photo extraite du reportage
In progress



L' élèment essentiel : Le Lauzon





 

Le Lauzon est le principal vecteur
en fonction de l'essaimage de la contamination par ses canaux adjacents,
Constatation : les vannes d'irrigation sont toujours restées ouvertes !!!

(Reportage dans la nuit de mardi avec le seul habitant des Hauts Grèzes)



Exemple concret : Schéma de canaux d'irrigation et Mesure dans une gravière.






Photo extraite du reportage avec interview du propriétaire du lac alimenté par . . .Le Lauzon.

 

L'essentiel de rejet des effluents l'uranium a eu lieu
dans le . . . Rhône juste en aval de Pont-Saint-Esprit.


Quelques heures après le rejet d'effluents d'uranium, il est constaté une forte dilution
de la contamination radioactive à l'embouchure du Lauzon dans le Rhône.
La mesure globale de la radioactivité surfacique est légèrement supérieure au bruit de fond.
On peut envisager que dans 24 heures soit le mercredi 9 juillet
le surplus de radioactivité sera totalement dilué dans le bruit de fond.


 

Le Lauzon face à Pont-Saint-Esprit : Point mesure passage double buses (fort courant).




Le Lauzon : Mesure de la radioactivité à son embouchure avec le Rhône.


contat@next-up.org

Les rayonnements électromagnétiques suivant leurs fréquences sont classés en deux catégories dans le spectre : les Rayonnements Non Ionisants (RNI) et les Rayonnements Ionisants (RI).

Faisons simple !.

Les télécommunications mobiles utilisent des hyperfréquences micro-ondes pouvant être submillimétriques jusqu’à des fréquences de 50 GHz pour les Répéteurs Hertziens paraboliques.
Plus la fréquence est courte plus l’énergie transportée est importante.
Les militaires utilisent des armes à énergie dite dirigée létales ou non létales dans la gamme des hyperfréquences micro-ondes jusqu'à 95 GHz.
Les longueurs d’ondes sont ensuite nanométriques dans le spectre de la lumière visible.
C’est à partir de cette longueur d’onde que commence les Rayonnements dits Ionisants, avec l’ultraviolet, les rayons x, Gamma, Alpha, Bêta.

La matière dite radioactive émet des ondes électromagnétiques très courtes ayant une importante énergie qui perturbe le mouvement des électrons autour des atomes notamment des tissus vivants.
Ces perturbations sont telles que des électrons sont éjectés de leur orbite, ceux-ci se mettent alors en orbite autour d'un autre atome.
Les deux atomes concernés par cet échange vont devenir des ions (l'un est chargé positivement et l'autre négativement).
La modification de leur charge électrique rend ces atomes "réactifs" et ils vont déclencher des réactions chimiques qui altéreront ou détruiront le tissu exposé.

Les effets délétères de ces Rayonnements sur les êtres vivants commencent donc par la création d'Ions, d’où le nom de "Rayonnements Ionisants".


- La radioactivité est caractérisée par l'activité du radioélément, c'est-à-dire le nombre de noyaux qui se désintègrent spontanément par unité de temps.
L'unité de mesure de la radioactivité est le Becquerel (Bq) qui correspond à une désintégration par seconde. On utilise plus souvent les multiples : kiloBq = 103, MégaBq = 106, GigaBq = 109, TéraBq = 1012.

La dose absorbée est la quantité d'énergie communiquée par le rayonnement à la matière traversée par unité de masse. Elle se mesure en Gray (Gy) (anciennement le rad : 1 Gy = 100 rad).

À dose égale, les effets biologiques sont différents selon la nature du rayonnement et selon les tissus exposés. L'équivalent de dose efficace se calcule en Sievert (Sv), (anciennement le rem : 1 Sv = 100 rem).

En savoir Plus ? : Wikipédia Rayonnements Ionisants

 

THT


 


 


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Dans un débat qui devient de plus en plus "inaudible"
il est nécessaire d'aller à l'essentiel en soutenant
les résolutions du consortium scientifique
BioInitiative
qui permettront à plus ou moins long terme de faire
baisser votre exposition aux rayonnements électromagnétiques.
Avec cette action, vous protégerez aussi vos enfants et votre entourage.
Comprendre pourquoi 0,6 V/m toutes sources d'immixtion confondues :


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